Diagnostic de la savane du Masaï Mara
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Un projet au coeur d’une savane dégradée
Mais où est le MASAÏ MARA?
Tout d’abord, en référence à la région il est possible de dire le Masaï Mara ou le Mara indifféremment. En ce qui concerne le peuple Masaï, les ortographes Maasaï, Massaï et Maassaï sont toutes utilisées.
Le Mara est une région du sud ouest du Kenya frontalière avec le Parc National du Serengeti en Tanzanie (voir carte en cliquant sur l’image ci-contre). La savane y est partagée entre un parc national (Réserve Nationale du Masai Mara), les propriétaires massaïs des terres situées hors de ce parc ainsi que leurs troupeaux, et les animaux sauvages qui la traversent régulièrement par millions et pour laquelle la région est mondialement connue.
Des dizaines de milliers d’hectares de savane dégradée
L’herbe la plus tendre est la première à être mangée
La préférence naturelle des herbivores, sauvages ou domestiques, pour l’herbe fraîche, celle qui vient de pousser, est un phénomène bien connu. La repousse d’une herbe qui aura été brouté quelques jours auparavant sera donc broutée de nouveau et ceci à intervals réguliers alors qu’une autre, juste à côté qui aura été délaissée sera de nouveau évitée parce que moins fraiche. Le sur- et le sous-pâturage coexistent donc souvent et les deux épuisent les plantes qui peuvent finir par en mourir laissant le sol à nu, non protégé des rayons du soleil et des intempéries.
Herbes sur- et sous-pâturées, sol partiellement à nu
Sol nu, conséquence du sur- et sous-pâturage (herbes rases préférées et touffes délaissées)
Un sol à nu se dégrade
il n’est plus protégé des rayons du soleil ni des pluies parfois battantes
L’infiltration et la rétention d’eau diminuent, les risques d’érosions et d’inondations augmentent, les plantes se raréfient encore plus et les processus de la désertifications sont engagés.
UNE AMITIE EN CHEMIN
Un parcours de long en large du Masaï Mara
Pour comparer les méthodes de pâturage utilisées par les différents propriétaires et gestionnaires des terres, ainsi que leurs conséquences, Oscar s’est fait accompagner par des Massaïs intéressés par le projet. Partout des dégradations de la savane sont visibles mais les bonnes conditions climatiques, avec des températures toujours inférieures à 30°C et une pluviométrie entre 700 et 800 mm assurent que des améliorations seraient obtenues rapidement après l’adoption de méthodes pastorales régénératives. Le Mara est donc bien une excellente région dans laquelle lancer notre mouvement.
© MGM 2023
Mara Grassroots Movement, 7 rue de la Dame Jouanne, 77760 LARCHANT
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